• PCF / l'Humanité




    Voici un article paru dans l'Humanité, le journal du P.C.F., qui relate un concert de Endstille / Dark Funeral à la Locomotive, à Paris le 17 mars 2006. Son auteure, Évelyne Pieller, essaie de faire de l'humour qui se veut subtil, cynique et cassant en parlant de notre musique préférée. J'ai donc ajouté des commentaires derrière chacune de ses remarques putassières pour montrer que c'est plutôt elle qui fait pitié, à gloser sur le métal extrême sans rien y connaitre !


    "Bondieuseries Métalliques"


    La fouille à l'entrée est rapide : pas de canette, pas de drogue, c'est bon. On descend vers la «petite» Loco, tous ces tatoués musclés en tee-shirt noir à dessins diaboliques, c'est amusant

    [NDR : aussi drôle que Djamel ou Dany Boon ?]

    , on est dans l'antre de la bête, un tatoué musclé chante sur scène

    [NDR : madame fantasme sur les tatoos, ça fait deux fois qu'elle en parle !],

    voix grondante éructante, son saturé, la salle adore lever les mains pour faire les cornes, attention, ce sont les cornes du diable, le chanteur d'Endstille se frappe le torse du poing, il paraît que c'est un signe un petit peu nazi

    [NDR : faut-il se fier aux ragots quand on prétend être un journaliste qui critique le système ?],

    le public n'y répond pas

    [NDR : la « journaliste » espérait un tonitruant « Heil Hitler» en réponse, comme dans les
    messes nazies de 1933, quelle déception !],


    les slammers passent de main en main, la batterie est plus rapide que son ombre ; hop, c'est fini.
    On admire le rougeoiement des lumières et la Locomotive assoupie tout en bas, et on attend bêtement

    [NDR : parle pour toi ! Nous, on a des bières à boire !]

    les vedettes, Dark Funeral. La salle se vide à une vitesse impressionnante, on est toujours accroché à la rambarde, plus personne, un doute se fait péniblement jour, ce n'est probablement pas là qu'ils passent

    [NDR : madame veut la jouer « djeun » mais elle est paumée à la Loco !],

    les Dark Funeral, on gagne vaillamment la « grande» Loco, bingo, ils sont tous là, les demoiselles aux yeux charbonneux et au teint de pierrot, et les men in black, un jeune homme au poignet orné d'un genre de coup-de-poing américain extrêmement pointu nous frôle, et s'excuse avec délicatesse

    [NDR : l'auteure aurait sans doute préféré un « niktamèèèère » tonitruant, un VRAI rebelle violent sur lequel pleurer ?],

    le silence s'abat, les lumières baissent, un grondement sourd monte, Dark Fu-ne-ral, Dark Fu-ne-ral, léger frisson, on est où ? Sur scène un décor rigolo

    [NDR : ça vaut pas le sérieux d'un concert de Noir Désir ou l'on réclame en cœur « la fin du faschiiisme » avec le sang de Trintignant sur les mains, c'est sur !],

    croix inversées, diable bélier, suspense, ils sont la, Dark Funeral, Dark Funeral, Dark Funeral, la salle gronde, suspense; et c'est parti, le chanteur est merise, combinaison de cuir noir, visage maquillé genre Kiss en négatif

    [NDR ; ouais, comparer Dark Fu à Kiss, merci l'Humanité et ses vieux chnoques qui se croient encore dans le coup !],

    cheveux longs, les musiciens, visage caché par les cheveux en rideau, sauf le batteur, évidemment

    [NDR : évidemment, à la « Fête de l'Huma », les percussionnistes afro n'ont pas les cheveux longs ?]

    et nous, on est saisi, c'est une cérémonie, un rituel, on regarde la fosse, qui pogote sec ;  ah, c'est sur que dans le genre surchauffé, excessif, bombardement de son et de lumière, c'est une réussite

    [NDR : et oui, Dark Fu est un gros groupe bien pro, cela semble gêner notre « journaliste »] 

    mais en même temps, on n'a pas l'impression d'un décervelage

    [NDR : non, surement pas plus qu'en lisant l'Humanité, qui à chanter les louanges du camarade et bourreau Staline pendant des décennies]

    , le public est très présent, très exigeant, réclame, commente, critique, d'une voix puissante ou aigue, et on y va pour les histoires idiotes d'antéchrist et démons divers vomis par l' Enfer: « They called him the king of jews, but he was a clown, your god I do hate Anno Satanas... », les Dark Funeral sont suédois et légèrement obsédés par Jésus et le mal, et ils applaudissent gentiment le public pour le remercier, et le chanteur présente gentiment

    [NDR : bouh ils sont pas si méchants, en fait ils sont en fait gentils pour des sataniques !]

    chaque chanson avant d'enchaîner sur un râle et un déferlement de batterie, et le groupe se répartit bien attentivement toute la scène, dans un ballet touchant qui permet à tous les spectateurs de voir de près le chanteur , c'est curieux

    [NDR : Dark Fu est  très pro, l'auteur préfère le slam improvisé des banlieues rouges...]

    musique de transe, mais public en éveil, musique d'apocalypse, mais musiciens qui se comportent en vieux routiers, et pas de petit néonazi repérable...

    [NDR : comprendre : c'est très ennuyeux, notre « chasse aux sorcières » pseudo antifasciste tombe à l'eau, que va-t-on pouvoir reprocher au métal? trop de professionnalisme ? un show réussi ?]

    Ça existe, pourtant, quarante-trois groupes sont recensés comme «national socialist black metal»

    [NDR : des chiffres truqués, ça fait toujours scientifique, comme au temps de l'URSS et sa production de lait automatiquement supérieure à celle des USA, et puis ont pourrai aussi dire "pas de terroriste au PCF ? Ca existe pourtant 43 mouvement communistes sont recensés comme "mouvement terroriste" , exemple : les FARC]

    avec des textes, disons, saisissants, mais ce soir, c'est le versant « satanique» qui se déploie, pentacles et crânes, le mal ah ah en nous, on a du mal à croire que la majorité du public prend ça au sérieux

    [NDR : il n'y a qu'elle pour bloquer à mort sur le moindre pentacle disponible !],

    il semble que ce soit plutôt la décharge d'adrénaline, la virulence de la musique, la radicalité du mur du son, et l'attirail provocateur qui séduisent, comme autant de signes interdisant l'accès aux profanes

    [Que fout cette scribouillarde profane ici, alors ?]...

    Lesdits profanes ont d'ailleurs pris d'assaut le « métal », qui se retrouve en vente dans les grandes surfaces

    [NDR : c'est bien connu, le métal est très populaire à la radio et génère des millions de $ de chiffre d'affaire !]:

    évidemment, reste à comprendre pourquoi une partie de la jeunesse aime tant ce type de blitzkrieg
    [NDR : oui, alors que le rap, c'est bien plus cool et rebelle...].

    Tiens, prochain concert à la Locomotive : Destroyer 666 -le chiffre de la bête-, Revenge, Temple of Baal... La fin du monde, les monstres sortent, la folie du mal règne...

    [NDR : quel trip : elle a fumé quoi ?]

    Est-ce que c'est tout à fait étonnant? On relie avec le succès de la fantasy, Harry Potteret autres Seigneurs des Anneaux, et hop, on a un joli ensemble dieu-diable, bien-mal

    [NDR : ça change à peine de la « lutte des classes » : gentils prolo-méchants patrons]

    , initiations diverses, accès au sens caché, héros et sectes, groupuscules et Graal, recyclage d'un Moyen Age puéril, transformation des conflits en parcours d'obstacles sur le chemin de l'apprentissage, métamorphose de l'histoire en traversée de l'adolescence, obsession de la pureté...
    [NDR : cet univers fascinant, riche et typiquement européen ne plait guère à notre journaleuse communiste qui préfère surement le folklore tiers-mondiste, tam-tam, danse du ventre, narguilé et anthropophagie !].

    Allume, j'étouffe, comme on disait autrefois, on s'écoute Didier Super, le roi du mauvais goût, du mauvais esprit, kitsch, impavide, et oxygénant. Oh yeah !


    Dark Funeral, La Locomotive, Paris 17 mars 2006, d'Évelyne Pieller"

    Source : La Horde Noire


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